«À ce moment-là, il entendit un second “floc”, comme le bruit de la chute d’un objet dans l’eau. Ce bruit allait-il se répéter encore ? L’oreille tendue, il guetta le bruit, bruit de souterrains, bruit de marécages, de maisons mortes abandonnées. Des minutes passèrent, immobiles, le silence absolu semblait, finalement, le maître incontesté du fort. Et de nouveau se pressaient autour de Drogo des images de la vie lointaine.»
Dino Buzzati, le Désert des Tartares, traduction de Michel Arnaud, Paris, Laffont, coll. «Le livre de poche», 973, 1980, 242 p., p. 37. Édition originale : 1940.
Cette œuvre est sous Licence Creative Commons Internationale Attribution-Pas d'Utilisation Commerciale 4.0.