Chantons la langue avec Michèle Arnaud

Michèle Arnaud, «La grammaire et l’amour», 1965, pochette

(Il n’y a pas que «La langue de chez nous» dans la vie. Les chansons sur la langue ne manquent pas. Petite anthologie en cours. Liste d’écoute disponible sur Spotify. Suggestions bienvenues.)

 

Michèle Arnaud, «La grammaire et l’amour», 1965

 

Ça se conjugue à tous les temps, l’amour
Ça commence au présent
Tout ce que j’ai je te le donne
Ça se conjugue à tous les temps
Mais cela commence au beau temps
Avec la première personne, l’amour
Je t’aime, t’aime et t’aimerai
Puisque le futur admet
Que dans tes bras je m’abandonne, l’amour
Nous le rendrons presque parfait
Ça se conjugue à tous les temps
Du bout des lèvres au bout des dents
Par temps d’avent ou temps d’orage
Ça s’écrit au sable des plages
Avec quelques gouttes de sang
Ça peut se faire à tous les temps
L’amour c’est comme le printemps
Ça refleurit, ça récidive
Ça peut se faire à tous les temps
Selon la mode de l’instant
Pour la si fa la formative, l’amour
Sur tant de faces c’est éreintant
Sur la pavade c’est tentant
On s’ennuie mais on se cultive, l’amour
Ça peut se faire à contretemps
Ça peut se faire à tous les temps
Du bout des lèvres au bout des dents
Par temps d’avent ou temps d’orage
Ça se fait au sable des plages
Avec quelques gouttes de sang
Ça se décline à tous les temps
Ça se déchire à belles dents
Par temps de mensonge et de rage
Et ça s’efface sous les plages
Ça se décline sans savoir
Je t’aime, je t’aimais, bonsoir

 

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