(Accouplements : une rubrique où l’Oreille tendue s’amuse à mettre en vis-à-vis deux œuvres, ou plus, d’horizons éloignés.)
Ce tweet, au hasard :
Alep-Est – 31 observateurs de l’ONU pour superviser l’évacuation #Alep https://t.co/wuLFSnJph1
— Le Devoir (@LeDevoir) December 22, 2016
Au début des années 1960, les choses étaient bien différentes. À la quinzième minute de leur «reportage» intitulé Pour quelques arpents de neige… (Office national du film, 1962), Georges Dufaux et Jacques Godbout interrogent un père et sa fille qui ont quitté Alep pour s’établir au Canada. Leur optimisme contraste douloureusement avec la situation actuelle. (On peut voir le film ici.)
P.-S. — Outre son titre, emprunté au début du vingt-troisième chapitre de Candide, le film ne fait qu’une allusion à ce conte de Voltaire : d’Halifax, l’immigrant «prendra le train pour traverser les quelques arpents de neige de son nouveau pays».
[Complément du 25 janvier 2023]
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