(Quand paraît un nouveau livre de Jean Echenoz, cela se célèbre. Vie de Gérard Fulmard venant de paraître, célébrons pendant quelques jours.)
Une diaphore ? «Franck me dépêche, donc je me dépêche» (p. 38).
Une apposition qui ravit ? Celle-ci, parmi tant d’autres : «Entrée sans frapper […]» (p. 39).
Un bar à ongles ? Oui (p. 47).
Des échos internes ? «Ah bon ? Deux mois ?» (p. 100 et p. 180)
Une réflexion sur les parenthèses : «je ferme ici ma parenthèse, mais c’est toujours le même problème avec les parenthèses : quand on les ferme, qu’on le veuille ou non, on se retrouve dans la phrase» (p. 168).
Une allusion à la surdité ? C’est de saison : «Tout muet qu’il fût, le film m’avait en quelque sorte rendu sourd» (p. 174).
Référence
Echenoz, Jean, Vie de Gérard Fulmard. Roman, Paris, Éditions de Minuit, 2020, 235 p.
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