«Les deux hommes avaient une cinquantaine d’années, des manières de chemineaux mais ils s’exprimaient avec une précision non exempte, chez Poussin, de préciosité. La voix de Castel était un peu cassée, lyophilisée, sèche comme un échappement de moteur froid, quand celle de Poussin sonnait tout en rondeur et lubrifiée, ses participes glissant et patinant comme des soupapes, ses compléments d’objet dérapant dans l’huile.»
Jean Echenoz, Un an. Roman, Paris, Éditions de Minuit, 1997, 110 p., p. 87-88.
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