(À l’occasion, tout à fait bénévolement, l’Oreille tendue essaie de soigner des phrases malades. C’est cela, la «Clinique des phrases».)
Soit la phrase suivante :
J’ai choisi de parler de ce restaurant dans notre section sur la cuisine du temps des Fêtes, car on sert ici de la cuisine qui pourrait devenir la source de nouvelles traditions de Noël, ancrées à la fois dans notre terroir et notre mémoire gustative et la réalité moderne qui font une belle place aux plantes.
La fin en est bien confuse, n’est-ce pas ?
Essayons d’y voir plus clair, en commençant par l’ajout d’une virgule et d’une préposition :
J’ai choisi de parler de ce restaurant dans notre section sur la cuisine du temps des Fêtes, car on sert ici de la cuisine qui pourrait devenir la source de nouvelles traditions de Noël, ancrées à la fois dans notre terroir et notre mémoire gustative, et dans la réalité moderne qui font une belle place aux plantes.
Ça va déjà un peu moins mal, mais on devrait pouvoir faire mieux, la fin de la phrase tournant toujours en eau de boudin.
J’ai choisi de parler de ce restaurant dans notre section sur la cuisine du temps des Fêtes, car on sert ici de la cuisine qui pourrait devenir la source de nouvelles traditions de Noël, ancrées à la fois dans notre terroir et notre mémoire gustative, et dans la réalité moderne, traditions qui feraient une belle place aux plantes.
À défaut d’être élégant, c’est, espérons-le, un peu plus compréhensible.
À votre service.
P.-S.—Oui, c’est de la langue de margarine.
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