«Un soir, Angélina Desmarais se joignit à la compagnie. Un teint cireux et une allure efflanquée la faisaient ressembler à un cierge rangé dans la commode depuis des années. Sans cesse ses cheveux morts s’échappaient du peigne par longues mèches sur la nuque. Seuls ses yeux vifs et noirs, brillants comme deux étoiles, vivaient sous le front bombé.»
Germaine Guèvremont, le Survenant. Roman, suivi d’un «Vocabulaire», Paris, Plon, 1954, 246 p., p. 41. Édition originale : 1945.
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