«À 80 ans, elle portait un pull jacquard, un caleçon à fleurs, des cheveux coupés au bol, des bûchettes pour sa cheminée et des jugements à l’emporte-pièce sur Dieu — “Il est génial malgré quelques ratages et si éperdument amoureux” — ou la vieillesse — “c’est une maladie qui empire de jour en jour, dont on est sûr de guérir”». Mais elle ne portait ni son âge avancé ni le poids de la notoriété que lui avait value, en 1952, le prix Goncourt pour “Léon Morin, prêtre” et son adaptation par Jean-Pierre Melville, avec Belmondo dans le rôle du séduisant abbé jociste.»
Jérôme Garcin, «Le Bloc-notes de Jérôme Garcin : pourquoi il faut relire Béatrix Beck et lire Gérard Guégan», le Nouvel Obs, 2 mai 2024.
(Une définition du zeugme ? Par là.)
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