(Il n’y a pas que «La langue de chez nous» dans la vie. Les chansons sur la langue ne manquent pas. Petite anthologie en cours. Liste d’écoute disponible sur Spotify. Suggestions bienvenues.)
Fatal Bazooka, «C’est une pute», T’as vu, 2007
N’en déplaise aux puristes
La langue française demeure beaucoup trop machiste
Rien n’a changé
Un gars, c’est un jeune homme
Et une garce, c’est une pute
Un coureur, c’est un joggeur
Et une coureuse, c’est une pute
Un chauffeur, y conduit l’bus
Et une chauffeuse, c’est une pute
Un entraîneur, c’est un homme sportif
Et une entraîneuse, bah c’est une pute
Un homme à femmes, c’est un séducteur
Une femme à hommes, c’est une pute
Un chien, un animal à quatre pattes
Une chienne, c’est une pute
Un cochon, c’est un mec sale
Une cochonne, c’est une pute
Un salaud, c’est un sale type
Une salope, bah c’est une pute
Un allumeur, ça allume le gaz
Une allumeuse, c’est une pute
Un masseur, c’est un kiné
Une masseuse, c’est une pute
Un maître, un instituteur
Une maîtresse, c’est une pute
Un homme facile, c’est un gars sympa
Une femme facile, bah c’est une pute
Un calculateur, un matheux
Une calculatrice, c’est une pute
Un toxico, c’est un drogué
Une toxico, c’est une pute
Un beach, un volley sur la plage
Une bitch, c’est une pute
Un Hilton, c’est un hôtel
Et Paris Hilton, bah c’est une pute
P.-S.—Vous avez l’oreille, il a déjà été question de Fatal Bazooka ici.
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