«Quand on est arrivés au terrain, il y avait un gars qui attendait derrière le back-stop avec sa mitte et un monsieur.
“C’est toi le coach ?” a demandé le monsieur à mon père.
Mon père a dit oui, en faisant semblant de ne pas être trop énervé par le tutoiement même si je sais qu’il trouve ça excessivement malpoli de tutoyer les inconnus, à moins d’avoir déjà trait des vaches avec eux. Ou quelque chose comme ça.»
Marc Robitaille, Un été sans point ni coup sûr. Récit, Montréal, les 400 coups, 2004, 139 p., p. 76.
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