En français, les façons de parler de congédiement (au Québec) ou de licenciement (outre-Atlantique) ne manquent pas.
On peut mettre quelqu’un à pied ou à la porte, le virer, le renvoyer, le remercier (parfois de ses services), le jeter dans la prochaine charrette de congédiements, s’en séparer, se priver de lui et de ses services, supprimer son poste (et lui avec). Les employeurs peuvent rationaliser, restructurer, sous-traiter, délocaliser ou couper dans le gras. Au Québec, on entendra aussi donner son 4 % à quelqu’un. (Cette allusion à une prime de séparation peut même être employée en contexte amoureux : Céline a donné son 4 % à René.)
L’anglais n’est pas moins riche. Uniquement dans un récent roman de Michael Connelly, on trouve Reduction in Force (RIF), involuntary separation, downsized, pink-slipped, involuntary reduction in force.
Partout, l’euphémisme délicat règne.
[Complément du 14 décembre 2021]
Dans la Presse+ du jour : libérer.
[Complément du 16 janvier 2024]
Dans la Presse+ du jour : «rajuster l’effectif»; «rajustement de [sa] structure de coûts».
Référence
Connelly, Michael, The Scarecrow, New York , Little, Brown and Company, 2009. Édition numérique.
Cette œuvre est sous Licence Creative Commons Internationale Attribution-Pas d'Utilisation Commerciale 4.0.
Une réponse sur “Dehors !”