L’Oreille tendue a déjà eu l’occasion de le dire et de le répéter, et plus d’une fois : le Québec est grégaire. Voilà pourquoi il aime tant les tables (où s’asseoir).
Passons rapidement sur la naissance de la Table de développement social de LaSalle (la Presse, 7 mars 2012, cahier Affaires, p. 14) et sur celle de la Table de concertation sur la qualité de la langue dans les médias québécois.
Signalons toutefois l’arrivée de la Table pour la récupération hors foyer (la Presse, 3 juillet 2012, p. A10, publicité). On ne confondra pas ce «foyer» avec l’âtre; il s’agit plutôt de ne rien jeter inutilement quand on s’éloigne de chez soi («À l’extérieur comme à la maison»). On peut dorénavant recycler où que l’on soit, sans être auprès de sa table préférée. C’est à cela que veille la Table.
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Récupérer sur une table me semble fort peu efficace, surtout hors-foyer. En situation d’outdooring, le vent risque d’éparpiller les déchets hors-table.
Il vaudrait mieux que cette table se mette en mode contenant de type poubelle.
Question naïve: pourquoi ça s’appelle une « table »?
L’Acéricultrice, perplexe (après avoir relu l’article « table » du Petit Robert)
L’Oreille n’a qu’une réponse à cette question étymologique : s’il faut une table, c’est que les Québécois aiment mieux s’asseoir que discuter. La table est tout indiquée pour cela. (L’Oreille radote ? Elle le sait.)