On sait que les chiens parlent chez Jean Echenoz.
Malheureusement pour eux, les palmiers ne peuvent pas les entendre : «[Blanche] a aussi évité, mais avec moins de précautions, la silhouette du jardinier boiteux, voûté, aussi sourd que le palmier, et qui arrose une plate-bande : elle s’est bornée à réduire le crissement du gravier jusqu’au portail en fer forgé» (p. 25-26).
[Complément du 3 décembre 2014]
P.-S.—L’Oreille tendue a présenté ce texte le 3 décembre 2014.
Référence
Echenoz, Jean, 14. Roman, Paris, Éditions de Minuit, 2012, 123 p.
Cette œuvre est sous Licence Creative Commons Internationale Attribution-Pas d'Utilisation Commerciale 4.0.