«— D’ailleurs, je ne manque pas d’occupation, j’ai mille choses à faire, reprit Rudolf, comme pour se justifier. Je suis free-lance. Pour le Journal des marins, enfin, ce genre de truc. J’ai entendu dire qu’ils voulaient me demander de revenir à la rédaction, ce n’est qu’une question de temps…
— Free-lance ? interrogea Erlendur.
— Oui, free-lance.
— Ce qui veut dire… ?
— Vous ne savez pas ce que veut dire free-lance, mon vieux ? s’agaça Rudolf, un peu plus réveillé.
— Vous voulez dire que vous êtes pigiste ? demanda Erlendur.»
Arnaldur Indridason, le Lagon noir, traduction d’Éric Boury, Paris, Métailié, coll. «Métailié noir. Bibliothèque nordique», 2016, 317 p., p. 117-118. Édition originale : 2014.
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