L’Oreille tendue n’hésite pas à se répéter; elle est comme ça.
À plusieurs reprises, elle a signalé combien l’expression à saveur avait envahi la langue médiatique québécoise. Une des dernières fois, c’était le 13 janvier 2016.
Il lui est aussi arrivé de repérer, derrière une expression tarabiscotée, une autre forme, banale mais correcte.
Elle a eu le même sentiment en lisant un article sur l’humour québécois paru dans le quotidien le Devoir des 22 et 23 octobre : «La star montante Louis T incarne la tendance de l’humour en odeur journalistique» (p. A4).
En odeur journalistique ? Voilà un journaliste qui fait des efforts pour ne pas dire à saveur journalistique.
L’Oreille n’aurait jamais pensé dire cela : c’est un cas où elle s’ennuie de à saveur.
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