Cas général : au Québec est dit Blanc tout non-autochtone. Les Québécois de souche à la peau pâle sont des Blancs, comme le sont les Québécois d’adoption, africains, haïtiens, asiatiques, etc. Exemple : «La députée fédérale de Châteauguay–Saint-Constant, Carole Freeman, veut sceller la réconciliation entre les Blancs de sa circonscription et les Mohawks de Kahnawake» (le Devoir, 7 juillet 2010, p. A3).
Cas spécifique : le Blanc serait surtout francophone. Exemple : «La société québécoise est extrêmement tournée sur elle-même, dit [Jacob] Tierney. Notre art et notre culture ne présentent que des Blancs francophones. Les anglophones et les immigrants sont ignorés. Ils n’ont aucune place dans le rêve québécois. C’est honteux» (la Presse, 6 juillet 2010, cahier Arts et spectacles, p. 7).
«Des goûts et des couleurs, il ne faut pas disputer», dit le proverbe. Heureusement.
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