Jean Dion, chroniqueur au Devoir, tient blogue depuis le 18 novembre 2009. Sous le titre «C’était bien mieux dans le temps», il fait dans la nostalgie : «irrécupérable supporter du passé, [il] se penche sur le temps qui fuit, inexorablement, mais qu’il aime pareil parce que ce n’est pas de sa faute (au temps, pas à Jean Dion)».
Ces jours-ci, il propose à ses lecteurs les premières entrées de son «vindictionnaire». (Pourquoi «vindictionnaire» ? Réponse : «je propose que nous nous concoctions notre propre répertoire pour nous venger de ces contrariétés qui se cachent derrière un anonymat trop commode».)
Son modèle est le Baleinié : dictionnaire des tracas, de Christine Murillo, Jean-Claude Leguay et Grégoire Oestermann, cette contribution à la néologie contemporaine dont il a déjà été question ici.
Premières entrées du vindictionnaire dionesque : gabuche, abaglou, fouchaner et, bien sûr, hordu(e).
Si l’on se fie aux commentaires à la suite de chacune des propositions, les lecteurs en redemandent.
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