L’Oreille tendue ne cesse d’être frappée de la conversion (québécoise) du verbe asseoir en synonyme de parler; il en était question ici le 6 octobre 2010 et le 25 février 2011.
En ces matières, l’évolution se fait sous nos yeux. Maurice Richard — pas l’ex-joueur de hockey, mort en 2000, mais le maire de Bécancour, là où se trouve la centrale nucléaire Gentilly-2 — était interviewé le 14 mars par la Presse. Les événements récents au Japon, sans susciter ses craintes, nécessitent néanmoins, selon lui, une rencontre avec les gens d’Hydro-Québec, puisque cette société d’État exploite la centrale. Qu’y fera-t-on ? «On va s’attabler avec Hydro-Québec pour discuter de ce qui peut être fait.»
Pas s’asseoir, mais s’attabler. On n’arrête pas le progrès.
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5 réponses sur “Assis, mais à une table”