Le compte Twitter de Larousse proposait, il y a peu, le mot du jour suivant : «tiper ou tipper. En Suisse, taper sur le clavier d’une caisse enregistreuse.» (Prononciation ici.)
Au Québec, venu de l’anglais, le verbe s’entend, mais il signifie laisser un pourboire.
On ne confondra pas.
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Et pour le sens suisse, on emploiera « puncher » ce qui n’est pas franchement joli.
Pourtant, le verbe « to punch » est un emprunt direct au français moyen-âgeux « ponchonner » devenu « poinçonner », lui-même dérivé de « poinçon ».
Pour l’Oxford, l’étymologie la plus plausible mais incertaine de « tip » est qu’il viendrait du Bas-Allemand « tippen » (relatif aux doigts), le même étymon que le « tiper » suisse!
Les allemands utilisent aujourd’hui « trinkgelt » qui se traduit par « pourboire » en français! Le premier serait apparu au 14e siècle selon les frères Grimm et le deuxième au 17e siècle. On attribue l’étymologie de pourboire à la fusion de « pour » et « boire », mais se pourrait-il qu’il est subit l’influence germanique lui aussi?