Les sociologues, les historiens et les littéraires l’ont, à juste titre, dit et redit : on peut suivre l’évolution des interrogations identitaires de ceux qu’on nomme aujourd’hui Québécois en s’attachant aux adjectifs qu’on a utilisés pour les désigner (canadiens, canadiens-français, québécois).
Les psychanalystes, eux, ont depuis longtemps du grain à moudre avec un panneau fréquemment vu sur les routes de la Belle Province :
Est-il vraiment possible de confondre ses propres enfants («le vôtre») avec ceux des autres («nos enfants») ? Pareil trouble de l’identité familiale ne devrait-il pas inquiéter ?
P.-S. — Ce panneau ne tarabuste pas l’Oreille tendue d’aujourd’hui; c’est une de ses plus vieilles marottes. Si elle en parle maintenant, c’est parce que ce panneau routier vient d’être adapté au goût du jour. Des manifestations étudiantes récentes ont donné lieu à des affrontements avec la police. D’où ceci :
[Complément du 31 janvier 2015]
Vieillissement de la population oblige, il existe désormais une nouvelle version du panneau. (Merci à @JC_Theriault.)
[Complément du 3 juillet 2016]
Variation sur un thème connu, Lévis (Québec), 2016. (Merci à @gpinsonm19.)
[Complément du 22 juin 2020]
Album musical parental :
[Complément du 17 décembre 2023]
Beaucoup d’enseignants québécois sont en grève. D’où ceci :
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Une réponse sur “L’identité québécoise”