Chanvre indien, marijuana, marie-jeanne, herbe, pot (à faire rimer avec menottes) : il faut bien que la drogue pousse quelque part.
Au Québec, on cache les «installations» de cannabis dans les champs de maïs. C’est ce qui permet au quotidien la Presse de titrer, le 24 septembre 2012, «Le fléau du pot corn» (p. A1). On utilise aussi les champs de soya, mais c’est moins pratique pour les jeux de mots.
Comment repérer ces semis clandestins ? En faisant des «tours de pot» : «des gens qui ont des visées sur ce type de culture louent des avions dans le but de repérer des plantations pour ensuite y aller faire une razzia» (la Presse, 24 septembre 2012, p. A3).
Existe-t-il un mot pour désigner celui qui pratique cette culture ? Bien sûr. On dira que c’est un «mariculteur» (la Presse, 24 septembre 2012, p. A2).
Qui préfère l’agriculture d’intérieur a recours à des «serres hydroponiques». Modestement, l’Oreille tendue suggère de les appeler des «serres hydropotniques».
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