Au journal la Presse, à la fin de 2013, on s’est demandé quelles expressions il faudrait bannir de son vocabulaire en 2014. (Les résultats de l’enquête sont ici.)
Parmi les suggestions reçues, celle-ci, de @jspoupart : «Hey, bo-boy.» L’Oreille tendue ne connaissait pas l’expression.
Depuis, elle est tombée sur les tweets suivants.
«“En petite tenue pour obtenir des vêtements gratuits”. Eh boboy» (@oniquet).
«Oh boboy ! @BazzoTV 2014, c’est dans 10 minutes !» (@mfbazzo)
Première constatation : il y a des graphies concurrentes (bo-boy, boboy).
Deuxième constation : on peut faire précéder le bo-boy / boboy de hey, de eh ou de oh.
Troisième constation : l’expression peut être dubitative, voire négative (le premier exemple); elle peut être positive (le second).
À suivre.
P.-S. — Une forme archaïque de la même expression existe toujours : «La plainte du mois dans Popular Science. Hé boy» (@HugoPrevost).
Cette œuvre est sous Licence Creative Commons Internationale Attribution-Pas d'Utilisation Commerciale 4.0.
Mon père (1910-1976) utilisait fréquemment « oh boy, oh boy » pour exprimer une surprise empreinte de déception et/ou de dérision. Quelque chose à voir avec boboy?
Oh boy l’origine, Jean-Philippe Wauthier l’adaptation, ses patrons (Bazzo), collaborateurs (Niquet, Lagacé) et ses spectateurs-auditeurs contaminés. Je suis immunisé, ma blonde par contre…
J’aime beaucoup le « eh boboy ». Ironiquement quétaine, je trouve qu’il remplace bien le « criss que ça fait dur » dans les moments où la délicatesse est de mise. De fait, j’ai pris la décision de l’utiliser à outrance en 2015.
Depuis que je vois Julie Schnyder et une tonne d’autres artistes le dire à la télé dans le dernier mois, oui, ça m’écoeure de plus en plus comme expression débile…
C’ est encore d actualités.
Eh boboy
Ce lien explique tout ! lol