Extrême : le point

Printemps oblige, l’Oreille tendue a la fibre ménagère. Après avoir mis de l’ordre dans sa liste de à saveur, elle s’attaque aujourd’hui à extrême, son «perroquet d’or» en 2012.

Elle s’impose cependant une contrainte : de sa besace, elle ne tirera que ce qui concerne la culture.

Cela donne…

«La télé de demain : plus trash, plus voyeuse et plus extrême» (la Presse, 9 avril 2013, cahier Arts, p. 3).

N.B. Ce «plus extrême» laisse rêveur.

«Roman limite, roman extrême» (le Devoir, 16-17 mars 2013, p. F3).

«Folklore extrême sous les flocons» (la Presse, 28 février 2013, cahier Arts, p. 3).

«Dany Laferrière, né en Haïti mais témoin extrême d’un Québec et d’un monde en mutation» (le Devoir, 12-13 janvier 2013, p. F5).

Musique «pop extrême» (le Devoir, 26 octobre 2012, p. B5).

«Huit camps pour de la poésie en mode extrême : Un banc de méduses phosphorescentes ? Des œufs d’Aliens qui n’att… http://bit.ly/OkoElw» (@Gehenne1, 23 juillet 2012).

«une création de cirque extrême» (le Devoir, 13 juillet 2012, p. B2).

«Théâtre extrême» (la Presse, 19 mai 2012, cahier Arts, p. 18).

«l’émission de potinage extrême TMZ» (le Devoir, 13 février 2012, p. A8).

Son corps extrême, roman de Régine Detambel (2011).

«Rock extrême» (la Presse, 13 juin 2011, cahier Arts et spectacles, p. 5).

«De l’intime jusqu’à la peinture extrême» (le Devoir, 31 décembre 2010, p. E3).

«version extrême du Hank d’origine» (le Devoir, 8 octobre 2010, p. B5).

«expérience d’art extrême» (le Devoir, 20-21 juin 2009, p. F3, publicité).

«Denise Boucher, femme extrême» (la Presse, 8 avril 2007, cahier Lectures, p. 9).

«Zapping extrême» (la Presse, 25 septembre 2006, cahier Technaute, p. 8).

Que reste-t-il qui ne soit pas extrême ?

CC BY-NC 4.0 Cette œuvre est sous Licence Creative Commons Internationale Attribution-Pas d'Utilisation Commerciale 4.0.

6 réponses sur “Extrême : le point”

      1. En effet. Tout de suite après avoir répondu, j’ai pensé qu’on pourrait très bien entendre ou lire, par les temps qui courent:
        « d’une extrême sobriété »
        « d’une extrême simplicité »

        etc.
        À la question: « Que reste-t-il qui ne soit pas extrême? », faudrait-il donc (scusez le « donc ») répondre : « Rien »?

          1. En effet! Comment n’y ai-je pas pensé? Moi qui me suis intéressée au cas de l’antéposition de l’adjectif…

  1. J’ai vu récemment un concert intitulé : Violon Xtreme. 0_o
    Je vous laisse le plaisir de savourer la description qui de manque pas de panache (ni de modestie) : « Plongez dans un univers où audace et virtuosité extrême côtoient charme envoûtant et pouvoir d’attraction… Rock Star du violon, (je censure le nom, par charité laïque) assume la scène comme un Mâle Alpha… il ne fait pas semblant.
    Héroïque, magistral, avec une pointe de feu, renouez avec l’instrument par excellence de la séduction. Soyez éblouis alors que Tangos, Tziganes et autres œuvres de haute voltige s’inclinent devant son implacable virtuosité. » Sidérant.

Laissez un commentaire svp