Le numérique a besoin de mots.
Philip B. Corbett tient le blogue After Deadline du New York Times. Il y conseille les journalistes, et les lecteurs, sur les questions de langue («grammar, usage and style»). Il recommandait récemment d’utiliser tweet — le substantif et le verbe — avec circonspection. (On le lui a reproché.)
En janvier dernier, le secrétaire d’État français chargé de la coopération et de la francophonie a lancé le concours «Francomot», rapporte le Monde du 30 mars : «les étudiants et élèves étaient invités à envoyer par mail [!!!] des équivalents français à cinq termes anglophones : “chat”, “buzz”, “tuning”, “newsletter” et “talk”». Les gagnants ? (On vous reprochera leur utilisation.) Ramdam (buzz), bolidage (tuning), éblabla et tchatche (chat), infolettre (newsletter) et débat (talk).
Comme à chaque année, les dictionnaires annoncent l’entrée de mots dans leur nomenclature. (On ne saurait le leur reprocher.) Le Petit Larousse accueille, entre autres nouveautés lexiconumériques, agrégateur, carnet d’adresses, Google, nerd, pop-up et Wikipédia. Dans le Petit Robert ? Geek et réalité augmentée.
La langue bouge, comme de toute éternité elle a bougé.
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La langue doit évoluée, mais pas régresser à ce point !
Dans le livre : Le dernier Testament de l’Occident, que j’ai lue récemment, il explique clairement le lien entre la Culture et la Langue.
Quand une Culture est en régression, comme la Culture Occidentale (Québec inclus), la langue ne peut faire autrement que régresser.
Nous ne pouvons plus parler que la langue évolue, puisqu’elle régresse dramatiquement.
Bonne lecture.
Ayoye ! On se comprend à demi-mot n’est-ce pas ici ? À mots couverts comme disent certains !