Quiconque voyage au Québec (par ses routes, dans ses médias, sur Internet) le sait : on y vénère le spa. Il y en a d’urbains, de nordiques, de scandinaves. Quelqu’un a même inventé le spatio.
Un tweet du 5 janvier de @PimpetteDunoyer révèle l’existence d’une nouvelle espèce : le spa dentaire.
La preuve ici :
On imagine — n’est-ce pas ? — les mauvais jeux de mots : C’pas vrai !, C’pas possible !, C’pas terrible comme nom, etc. On n’en fera aucun.
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Je n’ai jamais très bien compris d’où sortait au juste ce mot spa : ville d’eau belge ou acronyme ? ni ce qu’on entendait par là exactement – alors la version dentaire ???
Le Petit Robert, édition électronique de 2010 : «étym. 1981 ? de Spa, n. d’une ville thermale belge»; «1. Bain à remous»; «2. (1998) Centre de beauté et de remise en forme, dans un cadre luxueux. Les “spas, centres de soins et de repos, où l’on remet sur pied les forçats du stress” (Le Monde, 1999)». On appréciera «les forçats du stress» et le «cadre luxueux». Pour le dire autrement : «My dentist is rich.»
Merci pour cette précision. Mon Petit Robert qui est en papier – et seulement en papier : pages de couvertures carton arrachées depuis belle lurette – est aussi antérieur à 1981 : ceci explique que mon vocabulaire n’aille pas jusqu’à ces aménités balnéaires luxueuses.