On l’a dit : qui consomme, au Québec, peut soit encourager le capitalisme (Je consomme beaucoup) soit avoir des problèmes de toxicomanie (Je consomme beaucoup). Dans le second cas, il s’agit d’une forme d’apocope : au lieu de consommation de drogue / d’alcool / etc., on dit tout simplement consommation.
Les traducteurs de Jo Nesbø, dans l’Homme chauve-souris, mettent «conso» pour «consommation» (p. 278).
Pour un Québécois, cela ressemble fort à une double apocope : consommation de drogue => consommation => conso.
Référence
Nesbø, Jo, l’Homme chauve-souris. Une enquête de l’inspecteur Harry Hole, Paris, Gallimard, coll. «Folio policier», 366, 2012, 473 p. Traduction d’Élisabeth Tangen et Alex Fouillet. Édition originale : 1997.
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