Il fait très chaud ces jours-ci à Montréal. L’Oreille tendue lit beaucoup de livres sur le hockey. (Ceci n’a aucun rapport avec cela.)
Elle tombe sur la phrase suivante, dans Sophie lance et compte (1991) de Louise Leblanc : «Les garçons s’arrêtent net-fret-sec, les yeux gelés d’étonnement» (p. 23).
«Net-fret-sec» ? Immédiatement, au Québec. «Fret» (à prononcer fret’) ? Froid. Dans le cas qui nous occupe, il s’agit donc de s’arrêter d’un coup, à froid, «les yeux gelés d’étonnement».
C’est possible, même en ces temps de canicule.
Référence
Leblanc, Louise, Sophie lance et compte, Montréal, La courte échelle, coll. «Premier roman», 22, 1991, 62 p. Illustrations de Marie-Louise Gay.
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Ce net-frette-sec me trouble. J’ai toujours dit frette-net-sec. Cela fait naître en moi un sérieux doute. Quelle est la norme? En plus, il existe pas moins de six permutations possibles de ces trois mots… Ça y est: j’ai bien l’impression que vous m’avez fait perdre le sommeil pour une bonne semaine.
À votre service !