Soit la date de tombée ou l’échéance, appelée parfois deadline.
Un Québécois dira un deadline.
L’Oreille tendue découvre qu’il n’en est pas de même dans l’Hexagone.
«“L’exil, des diasporas à la littérature mondiale”, déjà beaucoup de belles propositions mais la deadline approche !» (@cyrilverlingue)
«Et ils n’étaient rien d’autre, ces soldats de l’information qui occupaient le hall : des prisonniers de guerre immobilisés par une deadline» (le Bonhomme de neige, p. 254).
«Deadline. n.f. — moment auquel quelque chose doit avoir été réalisé (prononcer “dèdelaïne”)» (le Dico des mots qui n’existent pas […], p. 86).
Elle s’en étonne. Elle ne devrait peut-être pas.
Références
Nesbø, Jo, le Bonhomme de neige. Une enquête de l’inspecteur Harry Hole, Paris, Gallimard, coll. «Folio policier», 575, 2008, 583 p. Traduction d’Alex Fouillet. Édition originale : 2007.
Talon, Olivier et Gilles Vervisch, le Dico des mots qui n’existent pas et qu’on utilise quand même, Paris, Express Roularta Éditions, 2013, 287 p.
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Qu’en est-il du genre du mot « job »? Féminin au Québec et masculin en France?
Au Québec, féminin dans la langue courante, et à prononcer djobbe, mais masculin dans les médias…
En Acadie on dit une deadline. La langue n’est-elle pas l’invention démocratique par excellence de l’humanité?
Je confirme: UNE deadline en Belgique… francophone 😉