De la garderie au stade

Cactus du Collège Notre-Dame, logo

Quiconque a fréquenté les garderies québécoises connaît le pronom de la deuxième personne du singulier du pluriel : Là, les enfants, tu mets ton manteau.

Avant aujourd’hui, l’Oreille tendue n’avait pas noté son emploi sur les terrains de football.

L’entraîneur de son fils cadet : «La diffense, fais un jeu.»

Celui de l’autre équipe, celle qui a perdu : «Fuck ! Place-toi, la défense.»

Il est vrai que les petits finissent par grandir.

P.-S. — En prévision de ce match, le premier de la carrière de Fils cadet, l’Oreille a mis à jour son introduction au vocabulaire du football.

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Une réponse sur “De la garderie au stade”

  1. Et moi qui croyait, vivant à Winnipeg depuis un quart de siècle, que ce « pronom de la deuxième personne du singulier du pluriel » n’était entendu que dans les classes d’immersion française hors Québec, comme une faute propre aux locuteurs francophones de l’ouest. Eh ben non.

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