«L’hypnotiseur, la quarantaine, bien enveloppé, type maghrébin, calme et assez satisfait de lui, m’a parlé d’une prairie où je serais en paix… Il m’a parlé à voix basse comme si nous échangions des confidences. J’ai dû tendre l’oreille, je faisais des efforts. J’étais confortablement installé dans un fauteuil relaxant. J’ai eu tout de suite envie d’acheter le même, je l’installerais au milieu de mon salon et là je m’endormirais.»
Tahar Ben Jelloun, l’Insomnie. Roman, Paris, Gallimard, 2019, 272 p. Édition numérique.
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