L’oreille tendue de… François Hébert

François Hébert, Holyoke, 1978, couverture

«Avouez qu’il n’est pas facile pour un homme respectable qui se souvient d’avoir été un curé respectable d’avouer en public, un public il est vrai restreint à quatre personnes, mais tout de même : Qa pianote des doigts sur le comptoir, Aq tend une oreille distraite aux propos de Couillard, Luc Larivière se cache derrière les grandes feuilles du journal, qu’il lit à l’envers / Marie Dupont pensait aux bras de Pierre qui l’avait enlacée la veille / d’avouer que l’église, ç’avait commencé dans le presbytère et c’était sans doute venu de la boulangerie voisine, que l’église était infestée de blattes […].»

François Hébert, Holyoke. Les ongles noirs de Pierre. Roman, Montréal, Quinze, coll. «Prose entière», 1978, 300 p., p. 125.

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