«L’un des cabots tend l’oreille, hume l’air. Elle est repérée. Les trois bêtes interrompent leur querelle, se tournent vers elle, la regardent fixement. Elle remarque alors l’absence de collier à leur cou, leur pelage abîmé, leurs cicatrices, leur extrême maigreur et quelque chose comme une tristesse au fond de leurs gros yeux noirs. À peine leurs regards se sont-ils croisés que les trois chiens s’enfuient, disparaissent entre deux bâtiments.»
Philippe Manevy, La colline qui travaille, Montréal, Leméac, 2024, 288 p. Édition numérique.
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