Une pancarte brandie durant une manifestation à la suite du Sommet sur l’enseignement supérieur du gouvernement du Québec :
«Pauline
c’est pas
vargeux
ton
affaire» (le Devoir, 26 février 2013, p. A3).
Un tweet :
«La pochette de Chic de ville : pire ou meilleure que celle de Rêver Mieux ? Elle n’était pas vargeuse elle non plus…» (@OursMathieu).
Vargeux, donc. Ce qui, au Québec, n’est pas vargeux n’est pas terrible.
Remarque. Vargeux ne s’emploie que dans des constructions négatives. On ne dira pas Pauline, c’est vargeux ton affaire.
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pour les constructions positives, il me semble que le verbe «varger» est usité (souvent dans le sens de quelque chose qui donne des émotions fortes; par exemple: «ce groupe de death metal tendance doom varge pas rien qu’un peu»).
En effet. On peut aussi varger sur quelqu’un (frapper ce quelqu’un sans retenue). Cela se pratique beaucoup au hockey. Ce n’est toutefois pas vargeux comme comportement.
Mais… Ça vient d’où? Pas le « death metal tendance doom » (quoique, je me le demande aussi), mais ce varger/vargeux? Terme de marine?
pour votre édification, chère pimpette: http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_genres_de_metal
Selon le Wiktionnaire :
Varger : (Canada) Cogner, frapper (parfois violemment), par exemple à l’aide d’une *verge*.
Pour la construction positive, on dit aussi, au figuré : « Ça fesse. »