Non, non, non

Les bélugas «décédés» du journal Métro

Non, non, non : ces bélugas sont morts.

Décéder : «Mourir* (personnes). Il est décédé depuis dix ans. […] Employé surtout dans l’Administration ou par euphémisme, au passé composé et au participe passé» (le Petit Robert, édition numérique de 2014).

Répétons-le une fois encore (ce ne sera pas la dernière) : laissez-les mourir.

 

[Complément du 7 juin 2017]

Tout à l’heure, à la radio de Radio-Canada : «19 des 21 caribous sont décédés.» Les caribous sont des bélugas : ils ne décèdent pas; ils meurent.

 

[Complément du 19 juin 2017]

Les buses sont des bélugas : elles ne décèdent pas; elles meurent.

Une «buse décédée», Journal de Montréal, 12 juin 2017

 

[Complément du 4 avril 2018]

Sur les ondes de la radio de Radio-Canada, le 6 août 2012 : le cheval d’Éric Lamaze est «décédé». Non : ce cheval est une buse.

Dans un cabinet de vétérinaire :

«Elle décédera en deux ou trois jours.»
Était-il question d’une chatte ? D’une chienne ? D’une femelle iguane ?
Non. L’experte parlait d’une mite.

La mite est un cheval.

 

[Complément du 2 février 2023]

Les marmottes sont des bélugas.

[Complément du 13 avril 2023]

Entendu à la radio le 6 avril : «Mon lilas est décédé.» Si les animaux ne peuvent pas décéder, les arbres encore moins !

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