L’oreille tendue de… Pierre Nepveu

André Belleau, Notre Rabelais, couverture, 1990

«Mais en fait, c’est bien sûr Rabelais lui-même, autant que [André] Belleau, qui est un maître extraordinaire en philologie, jusque dans le si troublant épisode des “paroles gelées” du Quart livre, ce chapitre qui ne cessait d’étonner et d’intriguer Belleau, et qui semble suggérer, entre autres choses, que la parole humaine est un merveilleux concentré d’espace-temps, une matière de mémoire faite d’événements et de lieux vers laquelle il suffit de tendre l’oreille pour que, figée, pétrifiée, congelée, elle se remette à résonner et à vivre.»

Pierre Nepveu, «Rabelais au pluriel. André Belleau et l’unité perdue», Voix et images, 125 (42 : 2), hiver 2017, p. 95-102, p. 101-102.

P.-S. — Pierre Nepveu avait lu une première version de ce texte lors du colloque «André Belleau et le multiple» (17-18 septembre 2015).

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