Pour le dire médiévalement, l’Oreille tendue se prépare à envoyer à son éditeur un bréviaire tiré de ce blogue. Elle a passé la Zamboni sur son manuscrit pour la deuxième fois aujourd’hui.
De quoi ce manuscrit a-t-il l’air ? Pour l’instant, il compte 83 000 mots, pour 305 entrées. Le blogue en comptant 2789, c’est dire que la sélection a été sanglante; il a fallu utiliser de solides outils pour y arriver.
Maintenant ? Ce devrait être chez l’éditeur au plus tard le 31 août, une fois reçus et intégrés commentaires et suggestions de lecteurs triés sur le volet.
Ça s’appellera, sans surprise, l’Oreille tendue.
P.-S. — L’Oreille ne s’en cache pas : publicitairement, elle souhaite mettre à profit quelques leçons tirées d’un article récent de René Audet, «Des sous-produits éditoriaux au secours de la littérature. Stratégies de construction d’image chez les éditeurs québécois contemporains» (Études françaises, 52, 2, 2016, p. 65-86. https://doi.org/10.7202/1036925ar).
[Complément du 22 novembre 2021]
Le livre a paru :
Melançon, Benoît, l’Oreille tendue, Montréal, Del Busso éditeur, 2016, 411 p.
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C’est point une surfaceuse, qu’il te faut : c’est le lit de Procuste !
Ça n’a pas été simple, en effet.