«Il n’y avait pas que des violents, que des paysans du Danube, dans ce Paris. Il y avait, et nous le savons, des dominateurs par l’esprit, et chaque salon subissait l’influence plus ou moins absolue de l’un de ces causeurs armés jusqu’aux dents, autour desquels on se pressait, l’oreille tendue, prêts à applaudir aux moindres choses qui sortaient de leurs lèvres : un Rivarol, un Chamfort, un Rulhières.»
Gustave Desnoiresterres, la Comédie satirique au XVIIIe siècle, Paris, Librairie académique Didier, Émile Perrin, libraire-éditeur, 1885, 458 p., p. 141.
Illustration : Anicet Charles Gabriel Lemonnier, «Première lecture, chez Madame Geoffrin, de L’Orphelin de la Chine, tragédie de Voltaire, en 1755», 1812.
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