Plusieurs équipes de la Ligue nationale de hockey sont en reconstruction. La chose est plus complexe qu’il n’y paraît.
Pareille reconstruction suppose de travailler sur des bases solides. Or que faire si ces bases se dérobent ? Écoutons l’entraîneur des Canadiens de Montréal, cité dans la Presse+ du 16 septembre 2025 :
«La chose la plus difficile pour un jeune, a ajouté l’entraîneur-chef Martin St-Louis, c’est d’aller chercher de la constance. Cette année, c’est ça qu’il faut améliorer. Notre “bon” est “très bon”. On sait que ça ne sera pas comme ça tous les matchs. Mais peut-on monter notre plancher avec [une meilleure] constance ?»
Au-dessus, ça se passe comment ? Prenons une autre équipe, les Penguins de Pittsburgh :
Trois des meilleurs espoirs de l’organisation avant le repêchage de 2025, Rutger McGroarty, Ville Koivunen et Harrison Brunicke, n’ont pas un grand plafond, eux non plus (la Presse +, 6 septembre 2025).
Un plancher qui bouge. Un plafond trop petit. L’Oreille tendue ne confierait pas ses travaux de rénovation à des «hommes de hockey».
P.-S.—Oui, c’est de la langue de puck.
Référence
Melançon, Benoît, Langue de puck. Abécédaire du hockey. Édition revue et augmentée, Montréal, Del Busso éditeur, 2024, 159 p. Préface d’Olivier Niquet. Illustrations de Julien Del Busso.
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