Fin août-début septembre : la rentrée scolaire au Québec. Comme d’habitude : achats, préparation, nouvel emploi du temps. Et vocabulaire idoine : la langue de l’école.
Vous confiez vos enfants à une équipe-école. Ils joueront dans le parc-école et ils étudieront dans l’escalier. On leur fera faire des dictées métacognitives. Ils seront encadrés par des ressources, qu’ils auront parfois (rarement) à vouvoyer. On s’intéressera à leur cheminement et à son balisage; c’est peut-être cela l’instrumentation des processus. On sera sensible au sort des dérangeures et des enfants sporadiques, à qui on distribuera, comme à tout le monde, privilèges et conséquences. C’est normal : l’école est citoyenne et elle est en mode éducation.
Deux nouveautés, cette année.
Le collège du fils aîné de l’Oreille tendue organise des activités orientantes. Saura-t-il s’y retrouver ? (Elle, non.)
À Longueuil, près de Montréal, une équipe-école est «très enchantée» de créer «encore plus d’impact au niveau de la couleur musique» avec un nouveau programme. C’est la directrice qui le disait à la radio de Radio-Canada le 12 septembre (c’est ici, autour de la 21e minute). Pourquoi ne la croirions-nous pas ?
(Merci à @PimpetteDunoyer de la mélodieuse découverte de la «couleur musique».)
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