Tout un chacun devrait le savoir : au Québec, s’asseoir est synonyme de parler. Les exemples ne manquent pas, à commencer par ici.
Autre synonyme : se tirer une bûche. Il est vrai qu’on peut approcher un siège (se tirer une bûche, littéralement) sans nécessairement prendre langue, mais, implicitement, on s’attend à ce que, la bûche tirée, on cause.
Exemple : «J’ai l’impression qu’avec nos chaussures de course, on est un peu comme des voisins qui viennent dire bonjour et se tirent une petite bûche pour jaser après la mort d’un proche» (la Presse, 22 juillet 2013, p. A5).
On l’aura compris : la bûche est le siège naturel du Québécois de souche.
P.-S. — Le tumblr Notre Québec offre, par «Un crayon français, des mots québécois». Tire-toi une bûche y est.
[Complément du 22 septembre 2014]
En musique : Tire-toi une bûche, album du groupe Mes Aïeux (2006).
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