(Accouplements : une rubrique où l’Oreille tendue s’amuse à mettre en vis-à-vis deux textes d’horizons éloignés.)
Souvenons-nous d’Un an (1997), le roman de Jean Echenoz : «flottait une puissante odeur de chien bien qu’il n’y eût pas de chien» (p. 64); «Régnaient de suffocantes odeurs d’essence et de chien, mais cette fois avec un chien» (p. 66); «flottait une odeur de grésil et de cendre mais pas de chien bien qu’il y en eût un» (p. 68).
Ouvrons maintenant Six degrés de liberté (2015) de Nicolas Dickner : le sergent M. F. Gamache «passe à la division C une fois par semaine, avec une douzaine de bagels au sésame et des renseignements de première main sur les enquêtes en cours» (p. 38); «le sergent Gamache se pointe brièvement (avec bagels, mais sans information)» (p. 158); «le sergent ne transporte pas ses habituels bagels» (p. 325).
Apprécions.
P.-S.—L’Oreille tendue a présenté Six degrés de liberté le 6 avril 2015.
Références
Dickner, Nicolas, Six degrés de liberté, Québec, Alto, 2015, 380 p.
Echenoz, Jean, Un an. Roman, Paris, Éditions de Minuit, 1997, 110 p.
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