Au hockey, dans la vaste famille des tirs, il existe, en quelque sorte, un ex-tir : c’est le tir que le gardien de but aimerait revoir. Il est trop tard. Le cerbère a été déjoué.
N’en est-il pas de même de la passe de trop, celle qu’on a faite alors que l’on n’aurait pas dû ?
Le hockey, ce sport où l’on regrette : c’était bien mieux avant.
P.-S.—Oui, c’est de la langue de puck.
[Complément du 16 novembre 2018]
Marc Antoine Godin, sur Athlétique, le 14 novembre, proposait la graphie suivante, avec traits d’union : «Or, même sans les deux tirs-qu’il-aimerait-revoir, le Canadien perdait quand même.» Suivons-le.
Référence
Melançon, Benoît, Langue de puck. Abécédaire du hockey, Montréal, Del Busso éditeur, 2014, 128 p. Préface de Jean Dion. Illustrations de Julien Del Busso.
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