La rondelle — l’Oreille tendue n’apprendra rien à personne — est essentielle au hockey. (Il en était longuement question ici.)
La rondelle — bis — est ronde.
On pourra dès lors s’étonner de lire ceci, sur le site de Radio-Canada : Nick Suzuki «a été fiable des deux côtés de la rondelle, affirme Carey Price». Ronde, la rondelle n’a habituellement pas de côté(s). Que peut bien vouloir dire le gardien des Canadiens de Montréal ? (La rondelle a bien deux faces, mais cela ne nous avance guère dans l’interprétation de la nouvelle radio-canadienne.)
Laissons un coéquipier de Suzuki, Phillip Danault, traduire : le jeune joueur de centre des Canadiens est solide «dans les deux sens de la patinoire», à l’offensive comme à la défensive.
Voilà un joueur complet.
P.-S.—Oui, c’est de la langue de puck.
Référence
Melançon, Benoît, Langue de puck. Abécédaire du hockey, Montréal, Del Busso éditeur, 2014, 128 p. Préface de Jean Dion. Illustrations de Julien Del Busso.
Cette œuvre est sous Licence Creative Commons Internationale Attribution-Pas d'Utilisation Commerciale 4.0.