Les zeugmes du dimanche matin et de Négar Djavadi

Négar Djavadi, Désorientale, 2016, couverture

«J’ai lutté, oh oui, j’ai lutté, contre ce vent impétueux qui s’est levé il y a très longtemps, dans une province reculée de la Perse nommée Mazandaran, chargé de morts et de naissances, de gènes récessifs et dominants, de coups d’État et de révolutions, et qui à chacune de mes tentatives pour lui échapper, m’a agrippée au col et remise à ma place.»

«Il était le seul homme à pouvoir y pénétrer, le seul à connaître l’odeur lourde des parfums et des disputes qui stagnait dans l’air glacé…»

«C’était une invitation à l’émerveillement tout autant qu’une mise en garde; il fallait être à la hauteur de soi et des autres, des heures de travail et des espoirs, des désirs et des attentes.»

Négar Djavadi, Désorientale, Paris, Liana Levi, 2016. Édition numérique.

 

(Une définition du zeugme ? Par .)

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