«La campagne qui se glissait par les brèches avec des vaches, des cochons, des poules, des légumes et des arbres jusqu’au cœur de la cité, peu à peu reflua, remportant ses animaux, le bon air et la joie. Les maisons soudées l’une à l’autre, tout en continuant leur rôle d’habitation, servent désormais de murailles. Les brèches sont réparées. Plus de fuite, plus d’espace : la ville est bien cimentée.»
Jacques Ferron, «Suite à Martine» (1948), dans Contes. Édition intégrale. Contes anglais. Contes du pays incertain. Contes inédits, Montréal, HMH, coll. «L’arbre», 1976 (1968), p. 125. Cité dans Marie-Hélène Voyer, l’Habitude des ruines. Le sacre de l’oubli et de la laideur au Québec, Montréal, Lux éditeur, 2021, p. 175.
(Une définition du zeugme ? Par là.)
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