Condiment hockeyistique du jour

Anonyme, Pot à moutarde et bock, Japon, vers 1690-vers 1730, Rijksmuseum, Amsterdam

Soit les deux phrases suivantes, l’une et l’autre trouvées sous la plume d’un journaliste sportif du quotidien montréalais la Presse+ :

«St-Louis (accroché) et Desharnais (moutarde) sont punis en même temps. Onze pieds de hockey se retrouvent au cachot» (@MAGodin).

«Price est si économe dans ses gestes que lorsqu’il fait un arrêt spectaculaire, tu sais que ce n’est pas de la moutarde. C’est nécessaire» (@MAGodin).

Quand un sportif en fait trop, quand il exagère, quand il veut en mettre plein la vue, il cède à l’attrait de la moutarde, il en met une couche inutilement. C’est parfois amusant, mais les puristes n’apprécient généralement pas. La modestie a bien meilleur goût.

 

Illustration : Anonyme, Pot à moutarde et bock, Japon, circa 1690-circa 1730, Rijksmuseum, Amsterdam

CC BY-NC 4.0 Cette œuvre est sous Licence Creative Commons Internationale Attribution-Pas d'Utilisation Commerciale 4.0.

Laissez un commentaire svp