On peut, au Québec, être vite sur ses patins, mais il est rare qu’on y en roule.
Le «baiser langue en bouche» dont parle le Petit Robert (édition numérique de 2010) à l’article «patin» y est le plus souvent un french, ce mot venu du French kiss de la langue de Shakespeare, d’où le verbe frencher.
Deux exemples récents, lus sur Twitter.
«TOÉ TOUTE EN MAJUSCULES / via @lesFourchettes “pu de langue pour te frencher dude” http://www.lesfourchettes.net/toe-toute-en-majuscules» (@francisroyo).
«Et je le frencherais MT @OursAvecNous L’hilarante personne qui fait photoreportages de célébrités G&M s’attaque à #GGI http://t.co/3gghcdmq» (@PimpetteDunoyer).
Un exemple familial.
«—Ton frère est où ?
—Il frenche sa blonde.»
Un dernier exemple, publicitaire (le Devoir, 17 octobre 2012, p. B9).
Note grammaticale : on peut frencher l’autre ou se faire frencher; on peut aussi se frencher l’un l’autre.
[Complément du 21 octobre 2012]
Selon des sources filiales (parfois) sûres, l’activité consistant à se frencher serait du frenchage.
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