Soit les deux phrases suivantes, l’une et l’autre trouvées sous la plume d’un journaliste sportif du quotidien montréalais la Presse+ :
«St-Louis (accroché) et Desharnais (moutarde) sont punis en même temps. Onze pieds de hockey se retrouvent au cachot» (@MAGodin).
«Price est si économe dans ses gestes que lorsqu’il fait un arrêt spectaculaire, tu sais que ce n’est pas de la moutarde. C’est nécessaire» (@MAGodin).
Quand un sportif en fait trop, quand il exagère, quand il veut en mettre plein la vue, il cède à l’attrait de la moutarde, il en met une couche inutilement. C’est parfois amusant, mais les puristes n’apprécient généralement pas. La modestie a bien meilleur goût.
Illustration : Anonyme, Pot à moutarde et bock, Japon, circa 1690-circa 1730, Rijksmuseum, Amsterdam
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