Il y a longtemps que l’Oreille tendue a à l’œil le mot extrême (voir ici, par exemple). Il y a même une catégorie à lui réservée (c’est par là).
À l’occasion, l’Oreille se demande si le mot est toujours aussi populaire. C’est généralement à ce genre de moment qu’elle tombe sur des titres comme ceux-ci.
«Perquisition extrême : les policiers récupèrent le cellulaire qu’un détenu avait avalé» (@beaudoinsop, 21 novembre 2017).
«Ceci est la plus longue et la plus extrême rampe de mise à l’eau au monde !» (la Presse+, 30 septembre 2017)
«Un PDG adepte de vélo extrême» (la Presse+, 25 juillet 2017).
«Finances personnelles extrêmes» (la Presse+, 22 avril 2017).
«À cet égard, je salue l’ouverture d’esprit de Denys Arcand qui a accepté de complètement abandonner son œuvre afin qu’elle subisse une transformation extrême. Ce ne sont pas tous les auteurs qui accepteraient cela» (la Presse+, 4 mars 2017).
Cela rassure l’Oreille, en quelque perverse sorte.
Cette œuvre est sous Licence Creative Commons Internationale Attribution-Pas d'Utilisation Commerciale 4.0.
En 2004, une entreprise de nettoyage de cheminées s’annonçait ainsi, sur un feuillet distribué de porte en porte: «Ramonage extrême. Spécial personnes âgées.»
Je n’en ai malheureusement pas gardé la preuve et les les recherches sur Internet m’ont menés vers des sites peu recommandables.
*mené