«Elle en devient boudeuse, Céline, de se faire virer, même en douceur. Ça fait plusieurs semaines qu’après les cours elle traîne son cul et ses ecchymoses dans le salon des voisins. Peut-être un peu pour faire chier son père, qui n’aime pas les Arabes. Mais une chose est sûre, c’est toujours à regret qu’elle rentre chez elle. Chez elle, ça pue le reproche et la honte.»
Marion Brunet, l’Été circulaire. Roman, Paris, Albin Michel, 2018, 266 p., p. 33.
(Une définition du zeugme ? Par là.)
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